C’est la fin de l’été. Alors que le Sirocco souffle un air torride venu d’Afrique, j’aterris à Malte à la recherche du charme insulaire et délicieusement méridional que cet archipel évoque en moi. En privilégiant l’instant plutôt qu’une liste d’incontournables, me voilà parti pour une exploration du pays en mode « slow travel » et en transports en commun. Au programme, de la randonnée et du snorkeling, pour me noyer dans les mille variations de bleu de la Méditerranée. Entre deux échappées, j’espère attraper au vol quelques bribes de vie locale, pour comprendre qui sont les habitants de cette terre aux confins de l’Europe.
Un voyage itinérant d’île en île : Malte tout d’abord, puis Gozo et Comino.
« L’éternité, c’est la mer mêlée au soleil »
Arthur Rimbaud
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ILE DE MALTE
Le trajet en bus de l’aéroport de Malte à la gare routière de la Valette place tout de suite le visiteur dans le bain. L’île de Malte est certes la plus grande du pays, mais c’est également la plus peuplée et elle figure ainsi au palmarès des plus fortes densités de population d’Europe. Urbanisée, on y vient pour en découvrir les merveilles culturelles et l’héritage architectural de son histoire longue, riche et mouvementée. Pour rencontrer les Maltais, c’est également le bon endroit, notamment sur la côte est tandis que le sud est encore sauvage.
- La Valette, une Carcassonne maritime
La petite capitale maltaise ne laisse aucun voyageur indifférent. Alors que le reste de l’île prend souvent des airs d’Afrique du Nord en cette fin d’été, la Valette rappelle plutôt l’Italie. La vieille ville, protégée derrière ses hauts remparts, est une petite merveille. Palais, églises, ruelles bourrées de charme et succession de « bow Windows », ces vérandas en bois typiques du pays, nous plongent en pleine époque de l’Ordre de Malte. Côté visite, il est inconcevable de ne pas visiter la co-cathédrale Saint-Jean, aux peintures de renom. Lorsque le soleil tape fort, l’ombre des Upper et Lower Baccara Gardens est la bienvenue. Des jardins, la vue sur les Trois Cités, de l’autre côté du grand port, est superbe.
Et pourtant, la Valette m’a laissé une drôle d’impression, celle d’être un brin vide. Il faut dire que les 7000 habitants du centre historique ont du mal à faire le nombre. C’est le soir, après le départ des croisiéristes et de la majorité des touristes qu’on peut croiser les locaux, animés par un esprit de clocher encore bien vivace. Ambiances de quartier et tranches de vie font de la capitale maltaise un gros village.
Il est possible de faire le tour des remparts par l’extérieur, en bord de mer : non seulement les touristes n’y vont pas mais en plus ces quais plus ou moins aménagés sont un lieu de promenade et de détente pour la population, l’occasion rêvée pour quelques rencontres.
Conseils pour l’hébergement
- Mieux vaut loger au cœur de la Valette pour explorer l’île en utilisant les transports en commun. Pour un hébergement franchement authentique dans une ancienne maison de chevalier sans faire flamber le budget, je conseille fortement le Palazzo Sant Ursula. A la croisée des chemins entre l’auberge de jeunesse et la chambre d’hôte.
- Je ne suis pas un animal nocturne, mais les amateurs de soirées animées préfèreront probablement s’installer à Sliema, reliée à la Valette par un ferry. J’ai dormi une nuit au Corner Hostel, une auberge de jeunesse de bonne tenue.
- Pour se rendre dans les trois cités, et notamment Birgu, mieux vaut emprunter le ferry depuis le centre historique de la Valette plutôt que prendre le bus.
- Échappée à l’est de Malte
Chaque dimanche, le petit port de Marsaxlokk s’anime au cours d’un grand marché. Si on y retrouvait traditionnellement la pêche du jour, les étals de souvenirs en tous genres sont aujourd’hui majoritaires. Reste alors le charme du petit port qui compte un grand nombre de luzzus, ces adorables petits bateaux colorés en bois. A l’avant, l’oeil d’Osiris garde le marin de la mauvaise fortune. Dommage que le port franc du pays gâche un peu l’arrière plan.
Une petite marche permet de rejoindre une des curiosités géologiques de l’île : St Peter’s Pool. Cette piscine naturelle est rapidement prise d’assaut par les baigneurs, mais il faut reconnaître que l’endroit est beau. En s’écartant un peu vers le sud, après quelques curieuses formations rocheuses, il est possible de se baigner dans d’autres criques non moins sympas et désertes. Spot de rêve pour une session de snorkeling.
La suite de la balade conduit au gros bourg de Marsaskala, station balnéaire prisée des familles maltaises et nœud de transport bien pratique, en longeant un littoral de toute beauté : baies et criques de Il-Ħofra ż-Żgħira & de Il-Ħofra l-Kbira à l’eau translucide, bouts de monde rocheux à Ras il-Fenek et même un (modeste) parc naturel.
- Nature & culture au sud de Malte
Journée culturelle et baignade à la pointe sud de l’Europe. La côte maltaise s’y fait vertigineuse. Du haut des falaises (les plus hautes sont celles de Dingli), la vue est à couper le souffle. L’eau varie du bleu sombre au turquoise quasi vert. C’est notamment le cas dans la Blue Grotto, un formidable alignement de grottes dans lesquelles on se balade à bord de petites luzzus. Les descentes pour se mettre à l’eau sont nombreuses, tout comme les poissons dont le ballet est superbe grâce à l’eau transparente à cet endroit.
Un peu plus loin, les temples de Ħaġar Qim et de Mnajdra permettent une plongée dans le Néolithique. Les premiers Maltais, plus de 3000 ans avant notre ère, ont bâti ici des temples en prenant en compte le cycle des saisons et les alignements des étoiles. Une visite émouvante à la rencontre de la grande Histoire et du génie de l’homme. Pour ne rien gâcher, les temples sont situés en surplomb de la mer et en pleine nature. Deux parcours permettent d’ailleurs de se balader sur le plateau en complément de la visite.
Pour me rafraichir après cette balade au soleil, j’opte pour une nouvelle pause snorkeling dans le petit village de pêcheur de Ghar Lipsi. Une piscine naturelle a été aménagée en complément de la grotte semi-ouverte et des rochers qui font naturellement barrage aux vagues. L’ambiance y est délicieusement locale, et la lumière du soir s’admire depuis la terrasse de l’unique restaurant en surplomb de la mer.
- Mdina, première capitale du pays
Drôle d’ambiance dans les ruelles de la citadelle de Mdina, entre les groupes de touristes, les fans de la série Game of Thrones en pèlerinage et les rares habitants mettant le nez dehors. Bâtie à l’intérieur des terres, Mdina fut la première capitale du pays. Du haut des remparts, la vue sur l’île est superbe. L’agencement tortueux des rues rappelle un peu les médinas du Maghreb, on s’y perd sans déplaisir, le nez en l’air et les yeux rivés sur les jolies façades en pierre jaune.
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ILE DE GOZO
Gozo est l’échappée bienvenue après quelques jours dans l’agitation de l’île principale de Malte. C’est d’ailleurs la destination privilégié par les Maltais pour les weekends et même les vacances. Il y règne donc une atmosphère délicieusement authentique et calme en pleine semaine. Sur Gozo, les attractions sont avant tout naturelles. Si l’île est petite, j’y suis resté 4 jours pour l’explorer à pied et tomber, de-ci de-là, sur de véritables pépites !
- De Mġarr à Victoria
L’arrivée sur Gozo par le ferry permet d’admirer le port de Mġarr depuis la mer. Rien d’exceptionnel si ce n’est les églises surplombant la marina baignée dans une chaude lumière tôt le matin. Dès l’arrivée, la torpeur locale a un vrai goût de vacances. En longeant la côte vers le sud via le sentier côtier, on reste frappé par la couleur de la mer, si belle autour de Gozo, et par le calme dans ce coin de l’île oublié des guides touristiques. Quelques jolis spots de plongée plus tard, on débouche sur l’anse de Mġarr ix-Xini aux allures de calanque.
Il est ensuite possible de rejoindre la seule grande ville de l’île, Victoria, en prenant le bus passant par Xewkija. Franchement charmante, cette mini-capitale ne manque pas de cachet, notamment quelques jolis ruelles dans la vieille ville et le quartier autour de la basilique Saint George. Surplombée par une citadelle entièrement restaurée, on jouit d’une vue dégagée sur toute l’île. Au couchant, la basilique se pare de chaudes couleurs et la fraicheur du début de soirée rend la promenade agréable.
Gozo : bonnes adresses
- Victoria est la base idéale pour explorer Gozo en utilisant les transports en commun : toutes les lignes de l’île en partent ou y arrivent. J’ai passé un agréable séjour à la Mariatown House. Accueil chaleureux par Joseph dans cette belle maison ancienne.
- Rien ne vaut un bon petit déjeuner dans une ambiance jazz pour débuter la journée. Alors rendez-vous chez Black Cat Café, en plein centre.
- Pour un repas économique entre deux bus, je recommande Coffee Break, juste en face de la gare de bus. Plats italiens copieux.
- Cap à l’ouest au couchant
Depuis 2017, l’île de Gozo est orpheline de son joyau naturel le plus connu. L’effondrement de l’Azur Window un jour de tempête est certes une perte importante, mais ne retire en rien à l’exceptionnel du site naturel de Dwejra au relief dramatique. Le paysage minéral de falaises et de rochers tombant à pic dans la mer Méditerranée invite à la contemplation silencieuse. En snorkeling, il est possible de se mettre à l’eau au niveau d’une cavité semi-ouverte. Le fond cahotique est une merveille, la visibilité est excellente et les poissons nombreux.
La lumière de fin de journée sublime les teintes miel de la roche. En se baladant le long des falaises, on admire la perspective sur Fungus Rock et la baie de Dwejra un peu plus loin. Là, les eaux sont sombres et les falaises d’une beauté primitive.
- Randonnée & snorkeling au nord de l’île
Le Nord de Gozo présente une diversité de paysages tantôt lunaires, tantôt paradisiaques. J’oublierai vite Marsalforn et sa côte sacrifiée au profit du tourisme balnéaire. En revanche, tout de suite a l’ouest, on tombe sur la petite baie de Xwejni puis sur un paysage étonnant de salines en surplomb d’une mer claire. Le contraste est stupéfiant. Tels des astronautes, des plongeurs de retour des grands fonds remontent vers leurs véhicules tout terrain dans cet environnement minéral de pierre jaune. Lunaire.
Un peu plus loin encore, une langue de mer s’infiltre entre deux falaises : c’est le canyon de Wied-il-Ghasri. Une petite plage de galets, accessible via un escalier, permet de se mettre à l’eau. L’endroit est encore confidentiel et la baignade a un vrai goût d’exclusivité. Il n’y a ensuite plus qu’à remonter vers la mer en profitant des fonds marins. Une fois rafraichi, une courte marche conduit à Żebbuġ, petit village typique de l’île de Gozo.
- Vertige du haut des falaises
C’est juché au sommet des falaises de Ta’Cenc, à plus de 140 mètres au dessus de la mer, que j’assiste au plus beau coucher de soleil du voyage. Sur le plateau désertique au sud de Gozo où je me trouve, seuls quelques plantes grasses parviennent à percer entre les cailloux. Il n’y a que moi et le Sirocco qui ne tardera pas à s’essouffler. Au loin, on distingue sans peine le village de Xewkija et l’imposant dôme de son église. La lumière chaude de la fin de journée sublime le relief de l’île.
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COMINO, UNE PÉPITE MENACÉE
Un îlot quasi inhabité entre Malte et Gozo. Comino aurait pu être une de ces réserves de biodiversité marine mais ses eaux transparentes et surtout son incroyable Blue Lagoon aux eaux turquoises se sont fait connaître sur les réseaux sociaux. Depuis, le lagon est envahi de plagistes à la journée. Frappé par un tourisme de masse et de consommation, le lieu a perdu presque toute magie : selfies, Coca Cola, transats et musique… La question de l’impact des réseaux sociaux se pose sérieusement lorsqu’on en voit le résultat à Comino.
Néanmoins, en s’écartant du Blue Lagoon, on retrouve un calme propice à la contemplation des falaises avant de tomber sur les vestiges d’anciennes constructions. Côté baignade, la baie de Santa Maria est agréable. Un terrain de bivouac laisse augurer de chouettes robinsonades alors que les touristes sont répartis avec le bateau du soir.
Le trajet du port de Mġarr sur Gozo à Comino est effectué régulièrement par plusieurs compagnies privées qui pratiquent les mêmes tarifs. Il suffit de se balader le long du port pour être abordé par les vendeurs qui attendent les touristes. Je recommande d’opter pour le simple service de navette aller-retour pour être libre de son temps une fois sur place.
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LE MOT DE LA FIN
Je m’attendais à retrouver une terre italienne malencontreusement détachée de la Sicile ou un îlot quasi britannique bien loin de Londres. Je me trompais lourdement. Malte jouit d’une culture qui, si elle s’enrichit d’influences européennes et maghrébines, n’en demeure pas moins unique au monde. L’anglais est certes langue nationale, mais c’est bien le maltais qu’on entend dans les cafés. Les sonorités rappellent l’italien ou l’arabe, tandis que l’alphabet latin tente de retranscrire toute la richesse de cette langue araméenne.
Délicieusement insulaire et encore authentique malgré le tourisme bien implanté dans tous les recoins de l’archipel, Malte reste pour moi une énigme. A quoi peut donc bien ressembler la vie à l’année sur cet archipel baigné de soleil et aride au milieu de la Méditerranée ? Quel horizon pour ses habitants alors que l’économie est florissante mais qu’on peut traverser le pays en quelques heures de route ? Malte a développé son art de vivre bien à elle, tournée vers les plaisirs simples du bord de mer où l’on croise toujours quelques locaux en fin d’après midi. Un art de vivre qu’il est possible de toucher du doigt en y séjournant le temps de vacances estivales.
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J’aime beaucoup ces tons chauds de la terre mêlés au turquoise des criques ! Je ne connais pas encore Malte, mais ton magnifique récit nous fait vraiment voyager ! Une très belle découverte, merci 🙂
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Merci pour ton petit mot ! Hors saison, Malte est une chouette découverte. Effectivement, le contraste du bleu de la mer et la terre jaune est l’image qui me restera en tête… J’en profite pour te dire que je suis également ton blog avec attention, plein de belles choses également pour trouver l’inspiration en France ! 🙂
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Bonjour,d’origine Maltaise par ma grand mére Caruana,je voudrais avec mon mari découvrir enfin Malte! Nous voudrions y loger au moins 1 ou2 mois, je voudrais savoir dans quelle ile (Gozo me parait tres belle)nous pourrions nous établir,je ne vous cache pas que le prix de la location ferra la difference! Un grand merci pour votre reponse..
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Bonjour Martine,
C’est un beau projet que le vôtre ! Les deux îles de Malte et de Gozo sont très différentes. Ambiance, points d’intérêt, rythme de vie… C’est surprenant de voir autant de différences sur un si petit territoire.
Vu la durée de votre séjour, je ne peux que vous recommander de partager les nuits entre les deux pour vous faire une idée exhaustive du pays.
Mon coup de cœur est Gozo, mais ne pas voir l’île principale serait vraiment dommage.
J’espère vous avoir aidée !
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Bonjour
J’ai trois réservations mais je ne sais laquelle choisir …..je suis à Malte pour un séjour de 6 jours donc 5 à cause de mon départ…j’aime visiter ,découvrir et discuter Je veux un endroit au calme quand je rentre pour me reposer et sécuritaire puisque je voyage seule
J’ai le choix entre pieta-qala-il-gzira
Je ne veux pas non plus être obligée de payer des frais exorbitants pour un transfert à l’aéroport qui devra être de nuit puisque je dois être là à 3 hrs am
Merci de ton aide
Lise
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Bonjour Lise, ma réponse va probablement être tardive, je viens de déménager et de retrouver internet ! Si tu ne comptes pas louer de voiture (j’ai tout fait en bus pour ma part), alors Pieta et Qala sont deux choix assez proches : des bus relient les deux villes à la Valette. Par contre Qala est sur Gozo, non ? Dans ce cas le transfert sera long mais une fois sur place, tu pourra profiter des merveilles naturelle de cette île encore assez sauvage (attention aux horaires des ferries si tu as un avion nocturne). Bon voyage !
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Bonjour, merci pour votre blog. Je voudrais avoir des renseignements puisque vous êtes expérimenté.Avec une amie nous arriverons à l’aéroport de Malte le 4 août à 16h45. Nous séjournons la semaine au Grand Hôtel Gozo sur l’île de Gozo. Les taxis sont très chers d’après mes recherches et il faudrait que nous prenions le bus X1 qui amène au port pour prendre le ferry. Est-il nécessaire de le réserver, tout comme le ferry? Ou cela sera-t-il simple de voir après avoir récupéré les bagages ? D’avance merci Cordialement Josiane
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Bonjour Josiane,
Les bus sont plutôt simples à Malte, pas très à l’heure mais très bon marché ! Les bus qui commencent par X desservent l’aéroport en effet, au même prix que les autres bus. Inutile de réserver (ce sont des bus de ville), l’arrêt du bus est situé devant le terminal, rien de difficile. Les ferries sont très réguliers, encore une fois pas de tracas à avoir. Le problème si vous réservez c’est que vous ne savez pas trop à quelle heure vous prendrez le ferry, donc si vous traversez sans voiture, je vous encourage encore à ne pas forcément réserver.
Bon séjour sur Gozo, très bon choix !
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Les photos sont juste magnifiques !
Le récit donne envie de partir, merci pour ce voyage avant l’heure.
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Salut Sonia, merci pour ton gentil retour ! Profite bien de ton séjour sur cette île unique !
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Bonjour,
Je pars début juillet pour 1 semaine à Malte et Gozo (je pense 3 jours sur chaque, qu’en penses-tu?) et tombe sur ton blog! Très joli récit et belles photos! J’ai bien relevé les points d’intérêts!!! 🙂 J’aurais quelques conseils à te demander. On part avec mon mari et mon fils de 15 ans; J’hésite à faire tout en bus… Peut-on vraiment aller partout en bus? Y a t’il vraiment beaucoup de bus (attendre entre 2 peut faire perdre bcp de tps) et je vois beaucoup parler sur les retards, est-ce si fréquent? je voudrais faire le tour de l’île en bateau (avec Comino) et ainsi éviter le tourisme de masse sur Comino. Une compagnie à me conseiller? Les rando que tu as faites sont longues? Désolée de toutes ses questions…. En espérant te lire!
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Bonjour,
Très bon choix que Malte, une île bien moins balnéaire qu’on peut l’imaginer, pas toujours belle mas avec une âme et des habitants qui vivent leur vie sans forcément tout miser sur le tourisme.
Trois jours sur chaque île est un bon compromis. Plus de choses à faire sur Malte mais Gozo est probablement plus belle niveau paysages. Donc le 50/50 fait totalement sens ! Pour les bus, ça permet de voyager pour moins cher et de ne pas se soucier de la voiture, surtout qu’il y a pas mal de bouchons sur Malte. En revanche, ça oblige, sauf à perdre énormément de temps, à loger à la Valette et dans la ville principale de Gozo car le réseau est construit en étoile et sinon ça fait systématiquement un changement. Le temps de passage entre deux bus est très variable selon les lignes, avec effectivement de nombreux retards. La voiture permet d’optimiser le temps de visite sur place et permet de loger hors des grands centres urbains.
Comino est plus proche de Gozo que de Malte, donc si vous voulez faire une journée-croisière vers Comino dans la foule il vaut peut être mieux planifier de là. En revanche, pas trop de compagnie à conseiller. Si vous faites Comino pendant le transfert entre les deux îles, la problématique des bagages se pose peut être… Bon voyage !
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