En ce mois d’octobre, l’envie d’évasion me fit arpenter la Côte d’Azur. Une escapade ensoleillée alors que les touristes estivaux ont déserté les lieux, comme une véritable invitation au repos. Les yeux noyés dans le bleu si caractéristique de la Méditerranée, j’ai été charmé par les beautés de cette côte si célèbre. Récit d’un coup de foudre.
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Point de départ à Nice
Toute exploration du cœur de la Riviera française débute à Nice. Il ne faut que quelques minutes pour rejoindre le centre depuis l’aéroport. C’est également la base idéale pour découvrir les environs immédiats.
La vieille ville et ses ambiances teintées d’Italie sont un délice pour les sens. En la parcourant à pied, de ruelle en ruelle, on ricoche de façades colorées en églises tout en savourant les effluves qui montent des cuisines. Le soir, il faut goûter aux spécialités de la ville, comme la socca, la pissaladière ou encore les petits farcis. Ce quartier a une âme de village qui détonne avec les quartiers modernes qui grignotent partout autour sur les collines.
À Nice, difficile de résister à l’appel du bleu azur de la Méditerranée. On se surprend à flâner sur la fameuse Promenade des Anglais bordée de palaces historiques, jusqu’à rejoindre la colline du château. Du sommet, la vue est plongeante sur la baie des Anges.
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Les pieds dans l’eau à Villefranche-sur-Mer
Villefranche-sur-Mer est bourrée de charmes. La vieille ville cascade de la colline jusque dans la mer, alignant ses façades colorées face au port. Le tableau est croquignolet : de petits bateaux tanguent sur les eaux turquoise de la baie de Villefranche, avec les collines orangées en arrière-plan. Une carte postale qui fleure bon l’art de vivre méditerranéen. Débarrassée des hordes de touristes, la ville a tout d’un paradis. Hors-saison, le lieu retrouve une authenticité qui m’a charmé.
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Escapade chic à Saint-Jean Cap Ferrat
Ah, Saint-Jean Cap Ferrat ! Ses villas de luxe dissimulées entre les arbres, sa presqu’île qui s’avance dans la mer… Mais également de belles trouvailles pour les promeneurs curieux !
Commençons par le faste des villas. Si la plupart gardent tous leurs secrets, il est néanmoins possible de toucher du doigt le faste d’une des plus belles demeures de la ville. La villa Éphrussi de Rothschild se visite et ravira les passionnés d’architecture de la Belle Époque autant que les amateurs de beaux jardins. Classés « Jardin Remarquable », ceux-ci sont en effet splendides, et alternent plusieurs ambiances comme autant de tableaux composés au cordeau et de prétextes pour admirer la vue sur la Méditerranée.
Il est ensuite temps de profiter de la mer, justement, en suivant le chemin des douaniers. Il fait le tour de la presqu’île et le panorama y est splendide. Pas de plage en chemin, seulement des rochers et des criques laissées vierges. Un rendez-vous avec l’Azur.
A noter que le chemin côtier se poursuit plus à l’Est, jusqu’à Beaulieu-sur-Mer. Si la ville ne m’a pas laissé un souvenir impérissable, son ambiance chic et sa villa grecque valent quand même le détour. Le chemin longe la jolie baie des Fourmis, avant de s’élargir en promenade aménagée. De là, le train pour Nice passe régulièrement…
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La mer vue du ciel à Èze-Village
Si la Provence est réputée pour ses villages perchés, l’arrière-pays niçois en compte également un grand nombre. Èze est sans nul doute possible un des plus beaux. Construit au sommet d’un rocher à plus de 400 mètres de hauteur, la vue sur la mer y est vertigineuse. La découverte des ruelles et des escaliers finit par me mener aux vestiges du château. Le jardin exotique est une merveille du genre. La collection de cactus est impressionnante et l’agencement paysager superbe.
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Cap d’Ail, de la mer aux hauteurs
Au Cap d’Ail, la promenade en bord de mer est d’un dépaysement total. Le côte est bien rocailleuse, on se baigne dans des criques, au bout d’escaliers précaires. La mer prend des teintes turquoises superbes, et on a l’impression que les montagnes se jettent dans l’eau.
En voyage, il faut savoir écouter les locaux. On m’a vivement conseillé de grimper au sommet de la Tête de Chien, une colline située sur les hauteurs du Cap d’Ail. Je n’ai pas été déçu, bien au contraire ! La vue plongeante sur la Principauté de Monaco toute proche est renversante. Une belle balade qui, en venant par la route, permet de traverser la Turbie et son antique « Trophée d’Auguste ».
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Menton, l’Italie au bout du chemin
Aux confins Sud-Est de l’hexagone, comme adossé à la frontière italienne, Menton est bel et bien la dernière étape de cette visite itinérante de la Côte d’Azur. C’est une bourgade typique de la région, avec sa vieille ville haute aux tons chauds, ses placettes ombragées et ses perrons bardés de cactus et autres plantes méridionales. La balade est agréable pour échapper à la chaleur, on grimpe jusqu’à parvenir au petit cimetière boisé, endroit charmant loin de la foule et à la vue superbe sur la côte et l’Italie à une encablure à peine.
Le bord de mer parait bien fade en comparaison. On retrouve les immeubles modernes sans grand charme, une promenade bien trop bétonnée et quelques édifices gradiloquents qui rappelleront les grandes heures des casinos et de la société mondaine qui y séjournait. En revanche, j’ai aimé l’architecture novatrice du musée Cocteau face à la mer.
Menton est enfin connue pour ses jardins. La Fête du citron est incontestablement l’évènement le plus renommé ici, mais les environs immédiats de la ville comptent plusieurs pépites qui méritent le déplacement. J’ai opté pour le jardin botanique du Val Rahmeh, qui appartient au Museum National d’Histoire Naturelle. Les plantes tropicales, palmiers et autres végétaux apprécient le climat purement méditerannéen de Menton. Les lieux sont splendides, on onblie la notion du temps, la chaleur, la foule et même le fait qu’on est en bord de mer.
côte d’azur.
Palette d’artiste que celle de la mythique Côte d’Azur. Du bleu, omniprésent, tantôt turquoise et tantôt saphir. De l’ocre et du jaune partout, sur les façades et les placettes des vieilles villes. Du vert en variations infinies enfin, celui de la végétation méridionale, des cactées et des beaux jardins. Loin des foules estivales, on profite de ce cadre privilégié qui inspira peintres et poètes à travers l’histoire.
Ravie de voir des photos de cette partie du sud de la France, ce n’est pas très loin de chez moi !
http://www.cobaltstate.com
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Ah tiens, je ne savais pas que vous étiez du Sud ! J’ai adoré ce premier passage sur la côte d’Azur en tout cas, hâte de revenir explorer l’arrière-pays ! 🙂
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Il ne manque plus qu’un détour par Vence et ce voyage est parfait 🙂
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Tout à fait, il me reste nombre de villages perchés de l’arrière pays à visiter ! Je reviens d’ailleurs de la vallée de la Vésubie.. 🙂
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